Je ne choirais jamais dans ce fol appétit
D’amasser mal des biens à faire craquer les malles
Posséder sans profit voilà qui abêtit
Quand l’âme se soumet aux noirceurs abismales
L’aveugle folie des lignées assujettit
Trop n’est plus assez pour la fringale optimale
Car l’invisible fauve avance et investit
Nos cités désœuvrées aux avenues brumales
Et je vois s’agiter des dynastes odieux
Dans d’exigus comtés qu’ils prennent pour royaumes
Où ils se pavanent tels d’éphémères dieux
Nous demeurons soumis au leurre des axiomes
Et nous tournons le dos aux lendemains radieux
Vers les lettres d’or de leurs confus idiomes
Je ne choirais jamais dans cet aveuglement
D’un faux luxe de biens lequel sans règles ment
En mal de biens © Mapomme
20 h, j'applaudis les soignants
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