Comme nous nos amis s’ennuient des droits chemins
Et dans un labyrinthe aux nuits artificielles
Ils se perdent parfois et agitent leurs mains
Espérant de nous une aide providentielle
Dans des couloirs retors ils avancent sans fin
Revenant sur leurs pas car les voies par kyrielles
S’offrent à leurs regards de pauvres séraphins
Avalant la poudre d’étoile immatérielle
L’amer flot du Léthé n’a rien de fabuleux
Si le prix à payer conduit à la folie
Dupés ils errent par des détroits nébuleux
Subissant la sanction de la vie abolie
C’est la course folle des petits singes bleus
Dans le long dédale de la Mélancolie
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