Le fanatisme croît sur le lit de la haine
Comme est nourrie l’ortie par le tas de fumier.
Cet engrais est formé de misère et de peine
De soucis quotidiens de dégoûts coutumiers.
Des prêcheurs nous livrent des sermons peu amènes
Un temps où les derniers se verront les premiers
Sans tous ces corrompus qui toujours les enchaînent :
Voilà les saints écrits qu’ils viennent jérémier.
Ils peignent le jardin et l’or des Hespérides
Des jours où sont servis ambroisie et nectar
D’un passé retrouvé sans avoir pris de rides.
Le candide croira ces piètres racontars.
Or ce fumier est pauvre la terre trop aride
Et l'épi du Progrès y germe avec retard.
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