Sitôt qu’on vient au monde on va mû par l’instinct
Pour nourrir sa mémoire infinie et vorace
D’amitiés et d’amour d’espoirs et de disgrâce
Lorsque nous terrasse la force du Destin
Combien de sabliers pour le désert du Temps ?
Éléphants nous laissons une éphémère trace
Qu’un vent de la savane en permanence efface
Au cimetière allons vers un sort rebutant
Les poches alourdies de souvenirs de photos
Aux blafardes couleurs des amis qu’on embrasse
D’un quart d’heure anonyme une gloire fugace
Qui surviendrait trop tard ou s’enfuirait trop tôt
Sitôt qu’on a compris la vacuité de naître
Pèse plus qu’un Globe l’inanité d’un être
samedi 26 juin 2021
Elegies. Le cimetière obscur où vont les éléphants
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