Nous voilà tous cloués sur la croix d’infâmie
Privés de liberté et à moitié cinglés
On s’est cru à l’abri d’une autre pandémie
L’illusion du progrès nous ayant aveuglés
Masqués ou bien reclus rêvant de proxémie
Alors que le destin est venu dérégler
D’insipides journées sans compagnies amies
Qui avec les idées savaient si bien jongler
Un an semble si peu à l’aune d’une vie
Mais ainsi enduré ça s’avère sans fin
Car après le travail les joies nous sont ravies
Rire boire et manger sont des plaisirs défunts
Nous voilà tous cloués et l’âme inassouvie
Dépourvus d’avenir et dénués d’affins
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