Muse des nuits d’éveil scande le sibyllin
L’inaudible discours du rêve oraculaire
Décris la traversée de l’océan stellaire
Les récits inédits dont je suis orphelin
Dans l’infinie prairie près d’un brasier dansant
Les bras levés au ciel dans la nuit psalmodie
Que les astres charmés par cette prosodie
Clignent toute la nuit d’un mystère incessant
Sur le sycomore pour te voir j’ai grimpé
Quand du divin Orphée tu contas les épreuves
Cernée de toutes parts par un peuple attroupé
Sur sa cithare en vain j’ai cherché l’idée neuve
Mes dissonants accords ne pouvaient te duper
Car de ta bouche un chant coulait comme eau du fleuve
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