Nous allions par les chemins
Abeilles d’été grisées
Sans penser à demain
Les choses semblaient aisées
D’un vol insensé planant
Butinant les marjolaines
Nous ignorions l’immanent
Automne aux feuilles de peine
Du temps fuyant les hérauts
Avant la fin prévisible
Des temps bienheureux et chauds
Heures bénies et indicibles
Tout l’espace du bonheur
Est empli de son absence
Lorsque notre cœur a peur
De son silence
Bon an finit mal © Mapomme
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