Trop
souvent l’on croit que parents et amis
Vont sur l’immensité d’un océan d’années
À
l’éphémérité nous sommes tous soumis
Toujours
l’éternité à Mort est condamnée
Peut
braver le temps l’aiguille de Bavella
Mais
pas les compagnons voguant avec Ulysse
Qui
tous ont péri entre Charybde et Scylla
Et
comme eux Gilgamesh a bu l’amer calice
On
pense avoir le temps à demain différant
La visite
impromptue pour des causes frivoles
Le
Temps nous punira d’un regret déchirant
Les
amis négligés que les Parques nous volent
Sourient
sur la photo tremblant comme un épi
À la
faux la moisson est d’avance condamnée
Quand
bien même on croirait que parents et amis
Vont
sur l’immensité d’un océan d’années
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