En été scintille l’infini constellé
Milliards de cœurs battants d’un abîme insondable
Et voilà l’invisible à l’homme révélé
Dont l’esprit cartésien entrevoit l’improbable
En dépit du givre de l’hiver expirant
Une fleur dans le champ signe la résurgence
De l’indomptable vie tel un charme opérant
Par-delà les états de notre intelligence
Quand s’enfle l’océan lors des froides saisons
Et qu’éclate l’écume au plus fort du solstice
Fascinés par l’ire sans rime ni raison
Les rois voient que sont vains les palais qu’ils bâtissent
Aucun dessein humain n’embrasse l’infini
De vouloir le singer l’homme est toujours puni
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