Il y a des
soirs noirs comme un drapeau fasciste
Comme un
drapeau d’ISIS ou le vol des corbeaux
Quand la démocratie cède à tous les racistes
Pour se prostituer aux délires verbaux
C’est un
temple écroulé dont les statues se brisent
Et que sur le Pays commande le chaos
Les cieux enténébrés grondent et s’électrisent
Désertés par les dieux veillant sur nous là-haut
L’extrême a répondu au fiel radicaliste
À la
haine la haine soudain vient faire écho
Nous sommes assourdis d’hymnes nationalistes
Le juste est atterré par ces Cocoricos
Car les
mauvais penchants hélas parfois persistent
Tant s’y
laissent aller à l’ombre d’un drapeau
Quand si peu d’entre nous se dressent et résistent
Quand hurlent tous les loups que bavent les crapauds
Il est de sombres soirs où la nuit nous attriste
Car on la voit durer plus encor qu’à Oslo
Où au cœur de l’hiver six mois elle persiste
Quand on évoque l’aube avec des trémolos
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