Un monstre sanguinaire
expédie sa jeunesse,
Sur le front, au combat, pour y verser le sang,
Celui de l’ennemi et le sien en l’espèce,
César ayant prédit un pouvoir renaissant.
Mourrez, braves soldats, pour la fière promesse,
D’une fatale plaie ou sous des vents glaçants,
Qu’une génération s’éteigne avec noblesse,
Inspirant des romans et des chants indécents.
Dévorant ses enfants, ce tyran est Saturne,
Petit titan pâlot, qui se veut immortel,
Aux yeux inexpressifs, glacés et taciturnes.
Il lui faut sacrifier sur ces fumants autels,
Le sang de la patrie, les cendres dans les urnes,
Pour vivre dans l’histoire et paraître éternel.
Sur le front, au combat, pour y verser le sang,
Celui de l’ennemi et le sien en l’espèce,
César ayant prédit un pouvoir renaissant.
Mourrez, braves soldats, pour la fière promesse,
D’une fatale plaie ou sous des vents glaçants,
Qu’une génération s’éteigne avec noblesse,
Inspirant des romans et des chants indécents.
Dévorant ses enfants, ce tyran est Saturne,
Petit titan pâlot, qui se veut immortel,
Aux yeux inexpressifs, glacés et taciturnes.
Il lui faut sacrifier sur ces fumants autels,
Le sang de la patrie, les cendres dans les urnes,
Pour vivre dans l’histoire et paraître éternel.






