Son corps pâle se cabre au rythme doux des vagues
Vagues de désir vague et des langueurs d’ailleurs
Des îles et des cieux sans horloge de Prague
Sous les vents caressant des lendemains meilleurs
Ses yeux clos sous les flots vers les tropiques vaquent
Au gré de son esprit affranchi des frayeurs
Elle a quitté le nid et ses sombres cloaques
Pour suivre enfin le fil d’un instinct vadrouilleur
Par-delà la frontière emprisonnant les rêves
Des humains enchaînés sous l’obscur plomb du ciel
Pleurant l’or des soleils et la blancheur des grèves
Elle a laissé enfin les feux artificiels
Dans les flots libérée dansant avec les algues
Son corps pâle se cabre au rythme doux des vagues
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