J’aime le sombre hiver et ses bras décharnés
Lorsque ronfle le poêle dans le coin de ma chambre
Les cieux sont attristés et plus gris que de l’ambre
Et nous allons sans âme en zombies incarnés
Les neiges et gelées semblent nous gouverner
Aux tréfonds du néant d’un éternel décembre
Quand la bise nous glace et le cœur et les membres
Quand l’espoir aux enfers se retrouve interné
Oui j’aime cet hiver car survient le printemps
Renaissance des cœurs au retour de la vie
Jonquilles et bourgeons et le chant des sylvies
L’hiver fait apprécier la magie de l’instant
Celui de sa débâcle aux rugissants torrents
Quand bouillonne le sang dans nos veines ravies
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