Souvent lorsqu’on marche au cœur de la nature,
En dépit de l’effort et du chant des oiseaux,
Notre cerveau poursuit ses travaux d’écriture,
Sans un vrai calame taillé dans un roseau.
Quand on ne pense à rien, presque en villégiature,
Éclosent des idées, sans le moindre réseau,
Privé d’un seul clavier que nos dix doigts triturent,
Tel un air fugace sonnant comme un scherzo.
N'avoir rien pour écrire, au moment où foisonnent
Des phrases chamarrant des thèmes exaltants,
Nous navre avant terme puisque rien n’emprisonne
Ces thèmes condamnés à l’oubli révoltant ;
Du terreau des pensées, dit le cœur qui raisonne,
On les verra mûrir, enrichies par le temps.
En dépit de l’effort et du chant des oiseaux,
Notre cerveau poursuit ses travaux d’écriture,
Sans un vrai calame taillé dans un roseau.
Quand on ne pense à rien, presque en villégiature,
Éclosent des idées, sans le moindre réseau,
Privé d’un seul clavier que nos dix doigts triturent,
Tel un air fugace sonnant comme un scherzo.
N'avoir rien pour écrire, au moment où foisonnent
Des phrases chamarrant des thèmes exaltants,
Nous navre avant terme puisque rien n’emprisonne
Ces thèmes condamnés à l’oubli révoltant ;
Du terreau des pensées, dit le cœur qui raisonne,
On les verra mûrir, enrichies par le temps.

