dimanche 20 mai 2018

L'encre de Miséricorde. Invisible


À l’est se lève le soleil
En hiver tombera la neige
Le matin j’ai toujours sommeil
Et l’été est un privilège

À midi pétante j’ai faim
Le soir je songe à la retraite
Je rêve à mon passé défunt
Et des souvenirs d’opérette

Tel un fleuve coule le temps
Et tant de temps où l’on regrette
Craignant l’hiver dès le printemps
Égrenant des amours aigrettes

Au présent se trouvait la vie
Les passés futurs sont sans heurts
Et trop tard on les apprécie
Car trop discret est le bonheur
Invisible © Mapomme


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire